En France, le sujet commence peu à peu à faire son chemin : et si les salariés travaillaient désormais sur 4 jours ? Imaginez-vous, travailler 4 jours au lieu de 5 en gardant le même salaire. Peu d’entreprises s’y sont mises, et, pourtant, celles qui l’ont expérimenté ne reviendraient pas en arrière. Citons évidemment LDLC, l’entreprise informatique la plus médiatisée sur le sujet depuis près de deux ans, mais aussi IT Partner, Systèmes B, MV Group et surtout Yprema, entreprise spécialisée dans le recyclage et passée au système sur 4 jours en 1997…

Quelques milliers de salariés français mais autant d’adeptes, et surtout plusieurs millions de collaborateurs travaillant sur 5 jours et qui attendent un geste de leur employeur.

Les patrons français sont plutôt positifs quand on leur parle de mettre en place la semaine de 4 jours pour leur entreprise, mais, comme souvent, c’est difficile d’être le premier 🤭… Les détracteurs de ce mode de travail mettent en avant une perte d’efficacité, les journées s’allongeant, ou encore le besoin d’embaucher pour compenser l’absence des collaborateurs un jour par semaine, et bien sûr, le fait que travailler à 32h en moyenne ferait baisser la productivité de la France, elle qui ne travaille déjà que 35h, bien moins que tous les autres pays, il paraît.

Sauf que ces arguments ne se révèlent pas vrais à l’usage. Déjà, on peut continuer à travailler 35h sur 4 jours, en augmentant son temps de travail quotidien 🟢. Ensuite, regardons un peu du côté de nos voisins, souvent plus ouverts que nous au changement. En Islande, pendant quatre ans, le pays a lancé un pilote grandeur nature en permettant à des milliers de salariés de réduire leur nombre de jours de travail. Résultat, depuis la fin de l’essai en 2019, 90% des salariés islandais travaillent sur 4 jours, sans que cela ne perturbe le PIB du pays. En Espagne, une expérimentation encore plus grande a lieu depuis le début de l’année 2022 et pendant encore 2 ans. En Belgique, un accord vient d’être voté pour permettre aux salariés volontaires de travailler 4 jours au lieu de 5. Même le Royaume-Uni, qui n’est pourtant pas souvent cité comme exemple à suivre en terme social, s’y met 🟢.

A l’heure de l’hyperconnexion et des industries de plus en plus robotisées, travailler moins de jours par semaine permet de laisser reposer le cerveau et de mieux se concentrer. Même pour les commerces, là où le sujet est le plus sensible, il est possible d’organiser les équipes pour que chacun ne vienne que 4 jours en faisant un roulement. Pas besoin d’embaucher en compensation, les exemples déjà en place le montrent. Venir un jour de moins sur site a également des impacts positifs sur l’environnement, et bien entendu sur la vie personnelle des collaborateurs. De même, à l’heure des grosses remises en question post-COVID, les collaborateurs recherchent du sens à leur travail. Leur permettre de développer des projets personnels sur leur temps ainsi « gagné » est un bon moyen de répondre à cette quête de sens. Enfin, les objectifs des salariés sont trimestriels ou annuels, rappelons-le, ils ne sont pas liés au fait de travailler 5 jours par semaine. Tous ces arguments mis bout à bout, les entreprises françaises pourraient être moins frileuses… Aujourd’hui, l’URSSAF de Picardie expérimente les 4 jours jusqu’à la fin de l’année, et le MEDEF commence à y réfléchir de plus en plus pour pallier les difficultés actuelles de recrutement.

Alors, n’hésitez pas si vous voulez passer à cette solution, vecteur d’attraction et d’engagement des collaborateurs et qui vous permettra d’être en avance sur vos concurrents en termes de bien-être au travail 🏆… Et si vous avez besoin d’être accompagné pour cela, faites appel à RW RH.

A bientôt

Cosette